17 avril 07 : A vot' bon coeur !
Il faut que je demande une augmentation. Dit comme ça, ça paraît simple, évident, limpide. Mais quand je pense à l’argumentaire à construire pour revendiquer un salaire correct, les choses se compliquent beaucoup. Par exemple, je ne peux décemment pas prétendre fournir une dose surhumaine de travail. Hier encore je me suis assoupie très légèrement sur mon clavier et lorsque je me suis réveillée, on pouvait presque lire azerty sur mon front. Honnêtement je ne fais pas non plus preuve d’une curiosité fascinante quant à mon environnement professionnel : après quatre mois passés ici, je suis toujours incapable de retrouver mon chemin, exception faite pour me traîner jusqu’à la machine à café histoire de vénérer le dieu Arabica une vingtaine de fois par jour. Et c’est sans compter sur toutes les fois où j’ai manqué de mettre le feu, tuer un collaborateur par mégarde, tenté sans succès de remonter la photocopieuse détruite avec mes petites mimines dans un moment de rage ou encore passé le document le plus important du siècle au broyeur (pour voir comment fonctionne cette machine infernale).
Alors je vais y aller franco :
« Bonjour Madame
Citation du jour :
"Piètre amour que celui qui se laisse mesurer (Shakespear). Et c'est pareil pour les sous (Lili)."