23 avril 2007 : Désespérante ...
Là où je travaille, certains portent des uniformes (moches). Il y a donc un vestiaire pour qu’ils puissent se changer (histoire de ne pas avoir trop honte dehors, dans la rue, face aux gens, dans la vraie vie quoi !) Et allez savoir pourquoi, c’est dans ce vestiaire que se trouve la machine à café (oui, oui, celle avec le gnome mort dedans). Ce matin, trop fatiguée pour tenter moi-même la préparation d’un arabica digne de ce nom, je me dirige donc vers le vestiaire. Les yeux encore clos, j’ouvre la porte, rampe jusqu’au distributeur de boissons, glisse une pièce de cinquante centimes dans la machine infernale et la laisse faire son travail. Jusqu’au moment où j’entends « hum, hum, hum » (toux discrète mais je ne sais pas bien le faire en onomatopée) derrière moi. Je me retourne et là … Là … Je me retrouve nez à nez avec un monsieur en tenu d’Adam qui me dit : « Euh … Je … Enfin … Je dois mettre mon uniforme qui est … Juste derrière vous… » En tant qu’être humain normalement constitué j’aurais dû fermer les yeux et le laisser passer, non ? Non ! Moi je lui ai répondu « Vous voulez un café ? » Désespérante.
Citation du jour :
« Que la paresse soit un des péchés capitaux nous fait douter des six autres ! »